Essai - Volkswagen Coccinelle

Volkswagen Coccinelle : la nostalgie rencontre la rigueur allemande

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Héritière de la plus populaire voiture du monde née dans les années 1930 et de la New Beetle, la Coccinelle est un choix de cœur par son dessin reconnaissable à des kilomètres. C’est aussi un choix de raison, ne demandant qu’à vous prouver la qualité réputée de la marque Volkswagen à travers ses différentes carrosseries disponibles.

L'équipement

La Volkswagen Coccinelle agence sa gamme au travers des deux finitions Design et Dune, ainsi que de deux séries spéciales Origin et Couture Exclusive pour 2018. La finition Design inclut de série les jantes alliage 17 pouces, la détection fatigue, les antibrouillards, la climatisation, le régulateur de vitesse, le volant cuir, un système audio à écran tactile 6,5 pouces à connectique USB/Bluetooth. Les modèles Dune apportent en supplément les bas de caisse gris, les passages de roues noirs, le bequet de coffre, les phares bi-xénon, le témoin d’usure des freins, les compteurs/sièges sports, le GPS et la connectivité Apple Carplay. La première finition spéciale Origin ajoute entre autres à Design des jantes vintage façon première génération de Coccinelle, la caméra de recul ou le GPS. La seconde Couture Exclusive endosse les jantes 18 pouces, la peinture métallisée, le toit noir ou des surpiqûres intérieures.

L'habitacle

À l’image de l’extérieur, la Volkswagen Cocinelle joue le vintage sur la planche de bord, inspirée par les plastiques et l’ouverture de la boîte à gants de l’aïeule. Ses sièges avant donnent un confort satisfaisant, les assises arrière étant destinées aux courts trajets. L’atmosphère ne dispose pas de défaut majeur, avec un écran tactile de série, l’habitabilité étant correcte pour ce modèle orienté loisir : 310 litres pour le coupé et 225 pour le cabriolet. Astuce : sa banquette rabattable de série permet d’augmenter la capacité de chargement à 905 litres sur la version fermée.


L'essai

La longueur totale de 4,29 mètres propulse la Volkswagen Coccinelle dans la catégorie des compactes. Sa largeur de 1,82 mètre, ses grandes arches de roues et sa faible visibilité demandent un temps d’adaptation en ville, le tout contrebalancé par les appuie-tête réglables (Dune seulement). Au volant, la base de Golf avant-dernière génération est trahie par un châssis à ne pas violenter – la direction y est pour beaucoup –, mais la Coccinelle nous a paru souple d’utilisation et sobre en essence 105/150 ch ou diesel 110/150 ch. La boîte automatique DSG peaufine l’agrément de conduite, mais nous regrettons ses relances tardives. La présentation intérieure des Dune est plus flatteuse, leur moteur essence 220 chevaux offre de meilleures sensations (0-100 km/h en 7 secondes), le différentiel autobloquant nous ayant permis de mieux enrouler les virages, mais pas de franchissement, l’esprit baroudeur n’étant qu’esthétique.

Le prix

La Volkswagen Coccinelle millésime 2018 démarre au tarif de 22 360 € sur la finition Design en moteur essence 1.2 TSI 110 ch et jusqu’à 30 690 € en diesel 2.0 TDI 150 ch à boîte DSG. Les séries Origin et Couture Exclusive demandent respectivement 710 et 4 900 € de plus, la Dune étant la seule à se coupler au bloc essence 220 ch, à partir de 33 240 € + malus écologique de 2 773 € en transmission manuelle. Le Cabriolet est lui disponible avec les mêmes versions, pour un surplus oscillant autour de 4 000 €.


Les concurrents directs du véhicule

Les modèles plaisir sont de plus en plus rares, mais la catégorie survit grâce aux DS 3 et Mini Cooper. La Volkswagen s’en détache par des dimensions supérieures (+ 30 à 40 cm), au bénéfice de l’espace intérieur, mais au détriment de la conduite. Dans ce créneau, la Mini est reine avec son esprit « kart », mais fait payer cher ses charmes, exemple avec 25 100 € sur la Cooper D 116 ch équivalente. La DS 3, dont les huit ans d’âge commencent à peser, reste séduisante et multiplie régulièrement ses possibilités de personnalisation à moindres frais (dès 17 200 €).


Bilan de l’essai

La Volkswagen Coccinelle est une mamie aux yeux du marché automobile, un constat qu’elle raye par sa bouille unique, sa conduite sage et sa gamme complète. Mais dépêchez-vous, car elle ne devrait plus rester longtemps au catalogue !

On a aimé :

  • L’apparence inimitable.
  • L’intérieur nostalgique.
  • Les moteurs souples et sobres.
  • Les différentes carrosseries.

On n'a pas aimé :

  • L’équipement limité.
  • Le châssis manquant de vivacité.
  • La visibilité.

La note de la rédaction : 14,5/20

La note des particuliers : 15/20